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jeudi 21 octobre 2021

Prendre de la hauteur


 À l’image de ce Voyageur contemplant une mer de nuages (l’un des tableaux célèbre du peintre et dessinateur prussien Caspar David Friedrich, je préfère aujourd’hui prendre de la hauteur ; ne pas consommer et donc ne pas réagir à l’immédiateté des évènements qui me sont factuellement proposés. 

Pour briser la métaphore, l’état du monde m’emmouscaille, pire, il me fait peur. 

Je ne vais pas me lancer dans des concepts tarabiscotés pour vous expliquer cette aversion pour la société qu’ils nous fabriquent depuis des années. Lorsque j’écris « ils », sachez que je parle des puissants. Ceux-là, je les loge à peu près tous à la même enseigne. Si peu depuis plusieurs décennies ont œuvré avec le discernement nécessaire pour un monde meilleur. 

Ces maestros qui nous gouvernent nous jouent de bien pâles partitions. 

Le bien commun ne veut absolument rien dire. Et, ne venez pas me rétorquer que je sois ingrat ou que je ne sois pas lucide. J’observe juste l’état des lieux de notre planète, j’observe les dérèglements environnementaux, j’observe le fossé des inégalités se creuser ici et ailleurs dans le monde, j’observe ceux qui ne rient plus et qui sont de plus en plus nombreux, j’observe ceux qui comptent dès le 15 du mois, mais cela *ça n’a pas l’air d’inquiéter les cardinaux en costume, derrière les vitres teintées [*Francis Cabrel]. 

Pour masquer leurs manquements, ils nous inventent à grands coups de communication, des éléments de langage, et sortent de leurs chapeaux de fantasques personnages — pantins de chiffon —, issus de je ne sais quel sérail pour diriger nos destinées.

Nous dupes, lavés, essorés, rincés, par le truchement des médias aux ordres, nous perdons notre libre arbitre, pour sombrer sous les servitudes de ces maîtres extragalactiques.

Nous pensons ce qu’ils nous invitent à penser, nous votons pour ce qu’ils nous invitent à voter, nous mangeons ce qu’ils nous invitent à manger, nous respirons ce qu’ils nous invitent à respirer. Puis, nous écoutons religieusement les mièvreries d’une Christine et ses reines et allons au cinéma disséquer le dernier Chabadabada, c’est dire…

 

samedi 20 décembre 2014

Paris Magnum à l'Hôtel de Ville de Paris.

Les passionnés de photographies et d'histoire, ne vont certainement pas manquer cette exposition de l'Hôtel de Ville de Paris.

Depuis quatre-vingts ans, les photographes de Magnum Photos – Cartier-Bresson, Capa, Riboud, Parr, Depardon… – accompagnent de leur regard les métamorphoses de Paris et de ses habitants
Un témoignage sensible et exigeant, présenté au fil de 150 clichés, jusqu'au 28 mars 2015, à l’Hôtel de Ville. Témoins sensibles de leur temps, les photoreporters de Magnum Photos immortalisent quatre-vingts ans d’histoire de Paris.

En décidant, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de devenir les propriétaires exclusifs de leurs images, les membres de Magnum Photos ont contribué à faire évoluer le rapport à la photographie.
Choix des reportages, sélection des clichés, contrôle de la diffusion… : leur exigence a transformé le statut du photographe et la place réservée à son œuvre.

À la fois témoins et artistes de leur temps, les photoreporters de Magnum Photos ont accompagné les mutations du xxe siècle. Avec l’exposition  Paris Magnum , à travers leur regard, se déroulent près de quatre-vingts ans de l’histoire de Paris : les révolutions comme les petits conflits, les moments de grâce comme les instants tragiques, les célébrités et les grands hommes comme les anonymes.

La liesse et le poing dressé du Front populaire font écho au dur monde du travail des années trente. Les lendemains de la guerre sont encore marqués par l’inquiétude et la misère. Puis, viennent les années pop et Mai 68 qui enflamment les rues et les esprits. 

Plus tard, Libé  s’impose dans le paysage journalistique et Nuit Blanche fait de la capitale un musée à ciel ouvert. Personnage à part entière de l’exposition, Paris s’y dévoile en perpétuelle transformation. Les grands ensembles modifient en profondeur la silhouette de la ville. Les institutions culturelles font aussi le pari de la modernité. Le Louvre affiche sa pyramide et le Centre Pompidou, son architecture novatrice. La Défense impose sa Grande Arche dans le paysage et annonce le Grand Paris, preuve de la soif de vivre toujours renouvelée de la capitale.

Faut-il dissocier l’œuvre et l’artiste ?

Voilà une question qui devrait diviser !  Je vais l’aborder au travers de trois personnalités : Charles Baudelaire , Michel Houellebecq ...